L’une des caractéristiques topographiques les moins bien connues de ce monde se trouve généralement au dessus de nos tête : les îlots. Improbables… Ils semblent défier obstinément toutes les lois généralement admises. Des généralités du genre : "ce qui est lourd tombe". Qui, globalement, sont plutôt pas trop mal respectées. Malgré les vents monstrueux qui montent des "sources" des cailloux dont la taille annonce qu’ils pèsent plusieurs millions de tonnes avec, entre autres choses, des arbres qui poussent dessus… Y’a aucune raison qu’ils se baladent a deux trois cent mètres de haut sans toucher le sol.
Bon… Y’a pas tant de chose a dire là dessus. Y’en a de toutes les tailles des îlots. Certains accueilleraient tout juste une mouche fatiguée… et marcher dessus reviendrait a les écraser. Mais allez donc étudier des machins qui sont situés 300 mètres au dessus de vous ! Sachant que la faune et la flore n’y est pas particulièrement amicale… Enfin bref. On suppose que cette situation de flottaison vient d’un phénomène de répulsion entre certaines particules de la roche mère de îlots et le sol.
Pourtant l’étude des quelques îlots accessibles n’as rien donné. La roche semble avoir la même composition que celle sur laquelle nous marchons. Et pourtant. Des hypothèses ont été émises quand a une éventuelle présence de cristaux d’éol naturel instable qui se dissiperaient lors du bris de la roche. Ceci expliquerait notamment pourquoi les îlots semblent plus inaccessibles aujourd’hui que quelques siècles en arrière, avant la création des strates. Et également pourquoi les cas de chute en ville sont si rares.
En effet la violente répulsion entre l’énergie tellurique des strates et l’éol pourrait expliquer cette flottaison… Mais pourtant le matériel technologique ne semble pas affecté là haut d’après ce que disent les chercheurs qui ont eu la chance de s’y rendre. Enfin… En regard de l’accès plus que limité aux strates dans ces zones. Peut-être la répulsion est-elle trop faible pour être ressentie sur les îlots de basse altitude.
Des vols scientifiques a proximité d’îlots de haute altitude ont montré qu’outre les vents violents une perturbation des flux énergétiques telluriques ont souvent lieu. Il a été impossible de s’approcher suffisamment pour aller au delà de cette constatation.
On évalue la superficie cumulée des îlots flottants dans le ciel de Tok’an Dore comme étant au moins égale a celle des terres émergées. Probablement plus.
Mar 10 Mai - 0:34