La découverte du monde [BG Lhub’iel]

Je tiens tout d’abord à saluer tous ceux qui lisent ce manuscrit,

Ce manuscrit relate les faits qui sont propres à mon enfance en espérant que plus tard, il vous aide à comprendre la personne que je suis devenue.



Commençons donc par le commencement, je suis une élémentaliste donc j’aime la vérité simple.

Je suis Lhub’iel dit « des Tempêtes »,  Lhub’iel évoque le Nuage sombre dans la langue Elfique car je suis née par une nuit d’orage et j’ai actuellement 29 ans, on me qualifierait donc de jeune.

Le jour de ma naissance a été un petit événement au village (toutes les naissances à BoisBleu le sont). Après la mienne était un peu particulière.

Déjà du fait de l’orage, ensuite  que ma mère Serael  malheureusement ne survécu pas à ma sortie, c’est donc le doyen de BoisBleu qui m’exposa aux éléments.

Ensuite parce que, je suis ce qu’on appelle une Cet Arel, c’est à dire que ma peau est iridescente et nacrée,  ce qui assez rare de même ma chevelure est bleu métallique avec des reflets violacées de la même couleur que mes yeux, aujourd’hui on me qualifierait de plutôt jolie.

Comme mon père était décédé dans un accident quelques mois plus tôt, c’est tous le village, BoisBleu et ses 500 âmes  qui m’adopta.

A l’époque, le Kaer était encore fermé et les gens se posaient pas mal de question quant à l’arrêt de l’horloge élémentaire.

Le village était donc plutôt calme, c’est pourquoi chacun voulu avoir sa part dans mon éducation.

J’appris donc la langue naine avec Thorgin le dernier nain de la communauté âgé de plus d’un siècle, (le reste du village étant des elfes), qui m’a également beaucoup appris sur les légendes et les objets anciens.

Senestra m’a appris le chant, Keberon l’orfèvrerie, et le commerce, il serait trop long de citer toutes les personnes qui m’ont appris et ce qu’elles m’ont appris.

Je ne pourrai nommer une personne au village qui ne m’a rien donnée, ne serait-ce une leçon de vie (merci à tous).

Bref, il y a une personne que je me dois néanmoins de présenter, mon maître, le dernier, euh, avant-dernier élémentaliste du village.

Lors de ma vingtième année, peu après mon rite de passage, où j’ai choisi mon nom, j’eu la surprise d’être convier à la maison de Rhegan, le grand ours, un vielle  elfe l’élémentaliste du village.

Ce n’est pas le genre d’invitation qu’on refuse, mais il était plutôt rare qu’il reçut des gens chez lui (pas qu’il soit asocial mais plutôt taciturne), bref, c’était un grand honneur.

Après les présentations d’usages, il m’annonça sans tourner autour du pot, qu’il avait vu des signes en moi, et qu’il voulait savoir si je souhaitais apprendre la discipline d’élémentaliste.

C’est vrai que des signes il y en avait eus, tout d’abord, fréquemment il m’arrivait de décharger de l’électricité statique par simple contact, de jouer avec la poussière flottants dans la lumières, de chuter sans me blesser,…

Rhegan me dit, que je devais bénéficier des faveurs d’un élémentaire, à priori lié à l’air.



C’est ainsi que commença mon apprentissage de la discipline est de ses règles.

On m’apprit à rechercher l’harmonie des éléments et à comprendre la place de chacun en toute chose.



A voir la vérité derrière le mensonge et toutes ces choses chères aux élémentalistes.

Il apparut rapidement que j’avais une réel affinité pour l’air ce qui me poussa naturellement sur la voie du spécialiste.

Cela perturba, un peu mon maitre par rapport à la notion d’harmonie des éléments mais concéda qu’il serait peu judicieux de ne pas remercier l’élémentaire m’ayant pris sous son aile.



Je fis de rapide progrès et commençai à développer mon grimoire.



Pour ceux qui seront curieux de savoir à quoi il ressemble, il s’agit en fait d’un rosaire dont chaque perle représente un sort, je réalise ces perles un peu à la manière d’un rituel de karma, en essayant de communier les 5 éléments, Je commence par tailler des sphères dans du bois dans lequel je pratique de petits orifice afin que le vent en s’y engouffrant produisent un son agréable. Ensuite je la passe au feu, la refroidi avec l’eau et la nettoie avec du sable, ce qui produit des motifs sur ma sphère de bois durcit, ensuite je grave en Elfique les informations du sort et ajoute la perle à mon rosaire.

Il y a un point supplémentaire qu’il convient de mentionner, au bout de ce rosaire pend un médaillon correspondant au blason de BoisBleu sur le devant et celui de ma famille sur le revers.



Quelques années après, les anciens se réunirent et décidèrent qu’il était temps d’ouvrir le Kaer et de voir ce qu’il était advenu du monde. L’envie de retrouver la majesté de la nature sauvage l’emportant sur la prudence induite par l’arrêt de l’horloge.

Et le monde fus de nouveau un.

Le kaer fus ouvert  dans une grande cérémonie, Et tout le monde fus emplie de joie.

Le Monde pris alors une saveur et une odeur que je n’avais jamais encore ressenti, comme si un malvoyant retrouvait subitement une vue parfaite, je ne sais pas comment mieux le décrire, c’était juste au-delà des mots.

Pas que la vie dans le Kaer ai été triste, mais le monde extérieur était tellement plus riche.

Toute la communauté pleura de joie devant ces sensations. Nous étions à nouveau unis au monde.

Passés ces émotions les gens entreprîmes prudemment de redécouvrir le monde, et il fallait bien reconnaitre que les choses était bien différente d’avant, d’abord la configuration des lieux, les bois les rivières tout étaient différents, de ci de là quelque trace de corruption persistait ce qui nous attrista grandement. Il fallut près de deux ans avant que nous ne puissions établir un contact avec une autre civilisation tant nous avions été isolé.

Ces personnes venaient de la ville de farlag constitué de nain d’elfe et d’humains principalement.

Et nos échanges nous apprîmes de triste réalité concernant le monde , tout d’abord que throal et les premier kaer était sortis de leur stase depuis près de 43 ans et que cela avait permis de repoussé les invasions des esclavagiste Therans, que troal était devenu le cœur de Barsaive, que la corruption était encore présente, mais ce qui nous attrista le plus fus les terrible nouvelle concernant la cour elfique du Bois de Wyrm et l’existence des elfes de sang, nous avions perdu une part de notre identité qui ne reviendrait peut être jamais.

Il nous fallut du temps pour encaisser ce choc, pendant lequel en plus de nous occuper de restaurer du mieux possible nos terres nous continuions à en apprendre davantage sur le monde et à renouer avec les autres peuples.



Tout ce passa tranquillement durant ces 6 années quand un jour un drame survint au village, dans le Hall de Mémoire placé sous la protection de Rhegan, alors que nous étions en extérieur un puissant artefact servant à protéger le village fut volé, il s’agissait d’une statuette en orichalque représentant un dragon ayant été offerte par un des représentants de cette race plusieurs éons auparavant, bref une réunion de crise pris place et une enquête commença dans le même temps mon maitre ce fit plus exigeant dans ses leçons.

Nous parvînmes à retrouver  la piste de la statuette et du voleur  jusqu’à  la rumeur de sa présence à grand foire, quelques jours seulement après ma cérémonie de passage au deuxième cercle.

Après laquelle, mon maitre m’indiqua que maintenant il me serait profitable d’apprendre à vivre par moi-même, et de découvrir le monde.

Mais revenons un peu sur notre périple.

Le jour de nôtre départ, il m’indiqua que nous allions partir sur la piste de la statuette à grand foire ensemble, afin qu’il puisse me conseiller sur comment me comporter dans le monde avant qu’il ne me laisse voler de mes propres ailes.

Je choisi donc de prendre mes plus belle tenues, conçues par des amies car si je n’ai aucun talents pour la couture, j’apprécie les jolie tenue colorés, souvent dans des nuances de bleu, ou de violet, et plus rarement du vert. (J’aime que cela chatoie, oui, je suis un elfe un peu spécial)

Ce voyage fut pour moi l’occasion d’apprendre de nombreuse chose, sur les gens d’abord (interagir avec d’autres peuples est toujours enrichissant mais peut être déroutant, là-dessus Rhegan m’apportant son soutien, par contre je dus prendre en charge toute la logistique de l’expédition.

Afin de permettre à nos économies de durer, je commençai à chanter dans les auberges et à raconter des histoires sur les temps anciens, ma fibre pour le commerce fut également grandement profitable.

Quand nous étions en extérieur je m’occupais aussi des repas et des couchages.

Ce périple nous pris quand même quelques mois au cours desquels nous fîmes quelques mauvaises rencontre où mon maitre me testa quand à mes capacité à me défendre par moi-même, j’avais un peu de peine pour les malfrat qui tentèrent le coup, le grand ours n’avait pas usurpé sa réputation.

Quand finalement nous arrivâmes en vue de grand foire.

Et là que de monde et d’agitation je n’imaginais même pas qu’il fut possible qu’il existe tant des gens et si différent, avec une mélange de  sons, d’odeur et de couleur exaltant.

Je dus néanmoins faire très attention à ne pas perdre mon maitre de vu dans cette foule.

J’ignore ce que l’avenir me réserve mais j’ai le sentiment qu’il sera exceptionnel.